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L’assistante de direction : le rôle de conseil que tout le monde sous-estime

  • Audrey SOTER
  • 30 oct.
  • 2 min de lecture

Et si la meilleure conseillère d’un dirigeant n’était pas son coach, mais son assistante ?


Le grand malentendu


Pendant longtemps, on a présenté l’assistante comme une exécutante :celle qui gère, organise, filtre, suit.

Mais les temps ont changé. Aujourd’hui, une assistante de direction voit tout, entend tout, comprend tout. Elle est au cœur du système. Et paradoxalement… c’est la voix qu’on écoute le moins.


Pourquoi ? Parce qu’on confond encore discrétion et effacement. Alors que dans les faits, l’assistante est souvent la première personne à détecter un désalignement, un risque, ou une opportunité.


Une posture d’observatrice stratégique


Une assistante, c’est un radar.

  • Elle voit les signaux faibles : les tensions, les incohérences, les non-dits.

  • Elle sait quand un projet s’essouffle avant même que les indicateurs ne le montrent.

  • Elle connaît le rythme réel de son dirigeant, on connait également son énergie, ses cycles et surtout sa personnalité.

Ce regard-là, c’est une ressource de conseil inestimable. Mais pour qu’il s’exprime, il faut un dirigeant prêt à écouter autrement. Pas un chef. Un partenaire.

“Le rôle de conseil de l’assistante n’est pas de décider à ta place, mais de te permettre de mieux décider.”

Le conseil du quotidien, pas du PowerPoint


Le vrai conseil ne se fait pas en comité stratégique une fois par trimestre. Il se joue dans le quotidien, dans les micro-décisions qui font la différence.


Quelques exemples concrets :

  • Une assistante qui recadre un planning incohérent, c’est une décision stratégique déguisée.

  • Une assistante qui ose dire “ce projet ne colle pas avec ta vision actuelle”, c’est du pilotage de direction.

  • Une assistante qui challenge un mail avant envoi, c’est de la gestion d’image et d’influence.

Ce n’est pas du secrétariat. C’est du leadership partagé.


Le problème, c’est la reconnaissance


Beaucoup d’assistantes jouent déjà ce rôle, mais en silence. Elles conseillent, préviennent, tempèrent, arbitrent…Sans jamais être reconnues comme telles.


Le jour où une assistante se dit “je ne fais que mon travail”, alors qu’elle vient d’éviter un désastre logistique ou relationnel, c’est qu’on a un problème de valorisation de l’intelligence invisible.


Et c’est précisément là que tout doit changer :passer de “bras droit” à “tête pensante complémentaire.”


Ce que les dirigeants gagnent à écouter leurs As


Quand un dirigeant accepte de considérer son assistante comme une conseillère de direction, il gagne :

  • une vision plus lucide (elle voit les angles morts),

  • une prise de décision plus rapide (elle filtre les options inutiles),

  • une énergie mieux distribuée (elle protège le focus),

  • et une relation de confiance indestructible.

“Une As ne fait pas que suivre la stratégie. Elle la stabilise.”

Le rôle de conseil de l’assistante de direction ne s’invente pas, il se révèle

 Le rôle de conseil de l’assistante de direction ne s’invente pas, il se révèle

Il naît quand : le dirigeant ouvre la porte à un vrai dialogue, et l’assistante ose exprimer ses observations avec stratégie et précision.

Au final ? Un binôme qui ne se contente pas de gérer, mais qui pilote.


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