Pourquoi j’ai arrêté de travailler avec une cliente qui refusait d’évoluer (et la leçon que j’en ai tirée)
- Audrey SOTER
- 17 nov.
- 2 min de lecture
J’ai envie de partager une expérience récente. Une cliente avec qui… soyons honnêtes… ni elle ni moi n’étions un vrai match.
Je suis arrivée avec ma vision, mes outils, mon sens de la structure. J’ai essayé d’organiser, fluidifier, créer de l’air. Mais à chaque fois que je posais une brique, une autre s’effondrait.
Au début, j’ai cru que c’était une question de méthode. Puis de communication. Puis de rythme.
Non. C’était une question de posture.
Cette cliente est enfermée dans un modèle de travail… épuisant. Désordonné, instable, basé sur la réaction plutôt que la direction. Et dans mon métier, la prévention de crise, je sais reconnaître les signaux. Les entreprises ne brûlent pas d’un coup. Elles s’éteignent lentement, par surcharge.
J’ai vu la fatigue arriver. Chez elle. Et chez moi.
Sauf que…
sa fatigue était le résultat de son système
la mienne venait du fait d’essayer de réparer un système qu’elle ne voulait pas changer
Et là, j’ai compris quelque chose d’essentiel :
On ne peut pas sauver quelqu’un qui se complaît dans son propre chaos.
On ne peut pas travailler efficacement avec des profils qui refusent d’évoluer.
On ne peut pas porter un dirigeant plus loin qu’il ne veut aller.
Là où moi, j’étais dans l’amélioration, elle était dans la reproduction. Là où je proposais un cap, elle préférait les boucles. Là où je voyais un risque, elle voyait une habitude.
Alors j’ai lâché. Pas par abandon. Par lucidité.
Ma leçon est simple, et je la partage pour celles et ceux qui travaillent dans l’ombre des dirigeants : le bon duo, c’est celui qui va quelque part. Le reste, ce n’est pas un binôme. C’est une fuite d’énergie.
Aujourd’hui, je choisis mes clients autrement.
Je choisis ceux qui veulent évoluer, s’améliorer, se structurer. Ceux qui acceptent d’être challengés. Ceux qui veulent vraiment sortir du mode survie.
Parce que mon rôle, c’est d’accompagner la croissance. Pas d’entretenir la crise.
Et parfois, la meilleure décision stratégique… c’est de partir.
Tu as déjà vécu une collaboration qui t’a épuisé(e) plus qu’elle ne t’a apporté ? On en parle en commentaires.







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