Épisode 1 : apprendre à vivre avec le perfectionnisme : Quand j’ai compris que tout ne devait pas être parfait.
- Audrey SOTER
- 26 oct.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 28 oct.
Avant de commencer mon aventure dans l’assistanat, j’ai travaillé à la réception d’un hôtel. Et c’est là que j’ai rencontré mon premier vrai adversaire : mon perfectionnisme.
Dans ce monde-là, si tu arrives à finir une tâche sans être interrompue, c’est déjà un miracle.
Tu peux planifier ta journée idéale, ton emploi du temps “parfait”, ton enchaînement millimétré de tâches… mais tu peux être sûre à 99,99 % que rien ne se passera comme prévu.
Le chaos des journées “parfaitement” imprévisibles

Tu prépares ta passation avec un timing millimétré, une checklist digne d’un film de science-fiction, trois couleurs de surligneurs (oui, trois) pour définir tes priorités. Et puis… tout déraille.
Un mail urgent. Un client enfermé dehors. La fatigue qui s’accumule parce que tu entames ton cinquième jour de shift. Bref : la vie.
J’ai vu mon bel emploi du temps se transformer en puzzle chaotique, et là, j’ai eu comme un déclic : Et si le problème, ce n’était pas le manque de structure… mais ma façon de la vivre ?
La structure, ce n’est pas une prison
Ce jour-là, j’ai compris que la structure n’était pas censée m’enfermer. Elle est là pour me soutenir, pas pour me surveiller.
La perfection, c’est souvent une illusion de contrôle. La fluidité, elle, demande de la confiance en soi, en son timing, et surtout… en la vie.
Depuis, j’ai arrêté de vouloir que tout soit carré à 100 %.
Je structure… pour mieux improviser.
Je planifie… pour mieux accueillir.
Je laisse de la place au vivant.
Et tu sais quoi ? C’est souvent quand j’arrête de viser la perfection que les choses deviennent… juste parfaites, à leur manière.
Ce que l’hôtellerie m’a appris sur mon perfectionnisme
L’hôtellerie m’a appris à gérer l’imprévu avec confiance. À agir même quand ce n’est pas parfait. Parce qu’au fond, le vrai piège du perfectionnisme, c’est le passage à l’action différé.
En réalité, il n’y a pas de timing idéal. Pas d’endroit parfait. Pas de plan défini.
Il y a juste cette question :
“S’il arrive quelque chose maintenant, suis-je prêt(e) à agir tout de suite ?”
Et en te posant cette question régulièrement, tu entraînes ton cerveau à cesser de tergiverser et à oser.
Ma leçon de vie
Apprendre à vivre avec le perfectionnisme, ce n’est pas renoncer à l’exigence. C’est apprendre à danser avec elle. À transformer la rigueur en alliée, et la fluidité en force tranquille.
Ce premier épisode n’est pas une leçon, c’est un rappel : tu peux être sérieuse sans être rigide, organisée sans être enfermée, et surtout… brillante, même quand tout ne l’est pas.






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